Etendre sa marque à l’international

 

Etendre sa marque à l’international :

Il est important de prendre en compte plusieurs facteurs. Voici quelques étapes qui peuvent vous aider :
  1. Faire des recherches de marché : Avant de vous lancer sur un nouveau marché, il est important de faire des recherches approfondies pour comprendre les habitudes de consommation, les préférences, les besoins et les tendances du marché ciblé. Il est également important d’étudier les règles et les réglementations de ce marché.
  2. Adapter sa marque au marché ciblé : Une fois que vous avez compris les habitudes de consommation et les tendances du marché, il est important d’adapter votre marque pour répondre aux besoins et aux préférences de ce marché. Cela peut impliquer des ajustements de la marque, du packaging, des offres de produits ou de services, de la communication et de la publicité.
  3. Trouver des partenaires locaux : Trouver des partenaires locaux tels que des distributeurs, des agents, des représentants ou des franchisés peut vous aider à établir votre marque dans un nouveau marché et à mieux comprendre les préférences et les habitudes de consommation locales.
  4. Planifier une stratégie de marketing efficace : Une fois que vous avez adapté votre marque et trouvé des partenaires locaux, il est important de planifier une stratégie de marketing efficace pour atteindre votre public cible. Cela peut inclure des campagnes publicitaires, des promotions, des événements ou des collaborations avec des influenceurs ou des organisations locales.
  5. Assurer la qualité de votre produit ou service : Il est important de veiller à ce que la qualité de votre produit ou service reste constante, quel que soit le marché ciblé. Cela peut nécessiter des ajustements pour répondre aux normes locales ou des certifications spécifiques.
  6. Gérer la logistique : La logistique peut être un défi majeur lors de l’expansion à l’international. Il est important de s’assurer que votre produit ou service peut être livré rapidement et efficacement à vos clients, tout en respectant les réglementations locales.
  7. Avoir une présence en ligne : Avoir une présence en ligne forte peut aider votre marque à atteindre un public plus large et à communiquer avec les clients potentiels. Il est important de créer un site web multilingue et de développer une stratégie de médias sociaux efficace pour toucher votre public cible.

En suivant ces étapes, vous pouvez étendre votre marque à l’international avec succès. Il est important de rester flexible et de s’adapter aux différents marchés pour garantir le succès de votre marque.

 

 

Etendre son droit de marque à l’internationnal, quelles étapes ?

 
Si vous souhaitez étendre votre droit de marque à l’international, voici les étapes à suivre :
  1. Vérifiez si votre marque est disponible : Avant de déposer une demande d’enregistrement de marque à l’international, vous devez vérifier si votre marque est disponible dans les pays où vous souhaitez l’enregistrer. Pour cela, vous pouvez effectuer une recherche de marque en ligne sur les sites des offices de la propriété intellectuelle des différents pays concernés.
  2. Déposez une demande d’enregistrement international de marque : Si votre marque est disponible dans les pays où vous souhaitez l’enregistrer, vous pouvez déposer une demande d’enregistrement international de marque auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Cette demande doit être présentée en utilisant le système de Madrid, qui permet de déposer une demande dans plusieurs pays en même temps. La demande doit être présentée dans la langue de l’office de la propriété intellectuelle du pays où vous souhaitez enregistrer votre marque.
  3. Paiement des frais de dépôt : Vous devrez payer des frais pour déposer votre demande d’enregistrement international de marque. Ces frais varient en fonction des pays dans lesquels vous souhaitez enregistrer votre marque.
  4. Examen de la demande : Après avoir déposé votre demande, l’OMPI examinera votre demande pour s’assurer qu’elle est conforme aux exigences des différents pays dans lesquels vous souhaitez enregistrer votre marque. Si votre demande est acceptée, votre marque sera enregistrée dans ces pays.
  5. Suivi de l’enregistrement de votre marque : Après l’enregistrement de votre marque, il est important de surveiller son utilisation pour éviter toute violation de votre droit de marque. Vous pouvez faire appel à des professionnels pour vous aider à surveiller l’utilisation de votre marque.

Il est important de noter que le processus d’enregistrement international de marque peut varier en fonction des pays et des régions concernés. Il est donc recommandé de se renseigner auprès des offices de la propriété intellectuelle des différents pays où vous souhaitez enregistrer votre marque pour connaître les exigences spécifiques.

Se faire assister par un avocat en droit des marques

Les outils juridiques du design marketing

La responsabilité des marketplaces

Comment choisir sa marque ?

 

 
 
 
 

 

 
 

 

Contrefaçons : comment réagir : l’avocat en droit de la propriété intellectuelle à Paris répond

Droit d’auteur, Marques, Brevets,  Dessins et Modèles comment poursuivre ou se défendre en cas de contrefaçon suspectée ? L’avocat en propriété intellectuelle à Paris vous informe et vous conseille.

 

Le brevet d’invention, le droit d’auteur, la marque, le dessin, le modèle, sont des titres de propriété intellectuelle ; la liste n’est pas exhaustive.

Ils sont enregistrés auprès des offices de propriété intellectuelle, et c’est leur enregistrement auprès de ces offices qui établissent leur existence, sauf en ce qui concerne le droit d’auteur qui peut se prouver par tout moyen.

L’enregistrement auprès des offices n’est pas une garantie de validité du titre. Votre titre pourra donc être déclaré nul par une juridiction, s’il ne remplit pas les conditions de validité requises.

En poursuite pour faire cesser et sanctionner une contrefaçon, faut-il privilégier la voie civile ou la voie pénale ?

La voie pénale implique que le ministère public, en charge de la défense de l’ordre public et de la société en général, se saisisse de l’affaire : le poursuivant n’a donc plus la maîtrise de son affaire pour transiger sur un contentieux.

En outre, dans le cadre de la voie pénale, le poursuivant doit prouver l’intention de contrefaire, qui peut être une preuve difficile à rapporter.

La voie civile permet d’éviter ces inconvénients.

En revanche, quand on est en présence de contrefaçons en masse ou que les auteurs de la contrefaçon ne sont pas immédiatement identifiables, la voie pénale peut être privilégiée, ce qui permet de mettre en œuvre des moyens d’investigation et d’action tels que douanes et police judiciaire.

 

Contrefaçon : 

Que peut-on demander ?

En cas de copie de vos travaux, de vos productions, de vos signes, vous pouvez poursuivre le copieur sur le terrain de la contrefaçon ou de la concurrence déloyale (parasitisme).

Il convient évidemment de faire appel à un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle pour analyser la situation et déterminer dans quelles conditions vous pouvez poursuivre. 

Toute copie n’est pas poursuivable, et la portée de ce que vous pouvez demander (interdictions, dédommagements) est à géométrie variable.

Vous pouvez aussi demander des mesures préventives d’interdiction, des saisies, des mesures de production d’information sur l’étendue de la contrefaçon.

Une quinzaine de directives et deux règlements de l’Union européenne s’appliquent au droit d’auteur. Ces textes mettent en œuvre les traités internationaux qui existent sur le sujet (OMPI, APDIC, Rome, Berne).

En France, la directive (UE) 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE, (directive “DANUM”), été transposée 

 

  • par l’ordonnance n° 2021-580 du 12 mai 2021 pour ce qui concerne les articles 13 et 17 : les « fournisseurs de services de partage de contenus en ligne » peuvent être responsables des contenus contrefaisants téléversés par leurs utilisateurs ;

 

  • par la loi ° 2019-775 pour ce qui concerne l’article 15, en créant un droit voisin au profit des agences de presse et des éditeurs de presse

 

En matière de marque, de brevet, de dessins et modèles, les principes sont les mêmes.

 

Contrefaçon : Quels sont les moyens de défense ?

Celui qui est suspecté de contrefaçon peut se défendre en indiquant 

  • qu’il est le légitime détenteur ou utilisateur du droit (contentieux de la titularité) ;
  • que le droit qu’on lui oppose n’est pas valide, ou est périmé, ou ne trouve pas à s’appliquer (hors territoire, par exemple) ;
  • qu’il bénéficie de l’application d’une exception ; 
  • (permet de réduire l’attaque) que la contrefaçon ne cause pas de préjudice ; 

 

Le cabinet Roquefeuil avocats, spécialisé en droit de la propriété intellectuelle, vous accompagne sur ces sujets.

Voir aussi : La cession des droits d’auteur

Rémunération du travail et versement de droits d’auteur, les enjeux – l’avocat en droit de la propriété intellectuelle répond

Brevet : un logiciel est-il brevetable ?

La JUB

 

En dehors de la contrefaçon de propriété intellectuelle, que peut-on poursuivre ?, comment défendre le patrimoine immatériel de l’entreprise ? : 

 

La propriété intellectuelle ne permet de sanctionner que certains actes, et ne permet pas d’empêcher la libre concurrence.

Une entreprise peut chercher à protéger son patrimoine sur d’autres terrains que la propriété intellectuelle : 

  • action en concurrence déloyale et en parasitisme ;
  • violation du secret de fabrique, du secret d’affaires ; 
  • violation du contrat …

 

Les outils juridiques du design marketing

 

Marque, Appellation, Made in France, Label…

 

Protéger et valoriser le patrimoine et le savoir-faire

 

Le Design marketing

 

Où et quoi vendre, avec quelle image de marque ?

 

Logos, charte graphique, Scénographie de magasins, Packaging sont autant d’outils permettant de créer l’image de l’entreprise, du service ou du produit.

 

Les outils juridiques au service de cette image permettent de à la fois de signifier une qualité du produit et de protéger cette image contre l’usurpation, il s’agit pour l’essentiel des marques, dessins et modèles et signes de qualité.

 

Les marques 

 

La marque est un signe distinctif enregistré désignant des services ou des produits.

 

Il s’agit d’un nom ou d’un dessin, d’un son… sous lequel seront distribués ces produits et services.

 

On peut choisir comme marque n’importe quel signe normal qui ne soit pas déjà pris.

 

La marque permet d’attester que tel produit qui porte une marque provient de telle entreprise, titulaire de cette marque.

 

Si le produit, ou le service, a du succès, la marque gagnera en réputation, et les produits vendus sous cette marque s’écouleront plus aisément.

 

La marque patrimoniale

 

La marque patrimoniale est une marque qui obéit au régime classique des marques et qui fait référence au patrimoine et à l’histoire d’un pays. Il peut s’agir du patrimoine culturel, architectural, territorial, artisanal et industriel.

 

C’est un nom qui a une histoire qui s’insère elle-même dans l’histoire de ce pays.

 

La marque patrimoniale est donc constitué d’un nom à la fois  prestigieux dans le pays considéré et auquel est associé un récit déjà ancien. Son titulaire la promeut en faisant référence à ce récit ancien.

 

Par exemple, la marque “Michelin” en France.

 

D’autres marques prestigieuses ou répandues ne font pas référence à un récit ancien mais à d’autres valeurs telles que les valeurs du sport ou de l’innovation, par exemple la marque “Nike”.

 

Les marques patrimoniales ne sont donc pas forcément adaptées à tout type de produits. 

 

Elles paraissent adaptées pour le secteur du luxe ou pour le secteur viticole (la marque patrimoniale y est non amortissable) et alimentaire.

 

Elles peuvent éventuellement se heurter à des indications de provenance (appellations et indications d’orignie), mais en principe leur antériorité prévaut.

 

La marque patrimoniale a une grande valeur, car les produits qui la porteront s’écouleront plus facilement et plus rapidement.

 

D’où l’intérêt pour le titulaire de la marque de protéger cette marque et de lui associer des produits de qualité.

 

Il s’agit d’un type de marque présentant certaines caractéristiques mais qui obéit au régime classique et général des marques en termes de dépôt, de titularité, de validité, de déchéance. 

 

La notion de notoriété est toutefois attachée à ce type de marque : avantages : 

 

La marque “notoire” peut se passer d’un enregistrement de marque et porte sur des produits ou services précis.

 

La marque de “renommée” est une marque enregistrée mais peut être opposée à ceux qui voudraient l’utiliser pour couvrir des produits et services autres que ceux désignés à l’enregistrement, à l’encontre du principe de spécialité qui limite la marque aux produits et services désignés dans l’enregistrement.

Par exemple Coca Cola portant sur les sodas pourra se défendre contre une marque similaire qui porterait sur des chaussures.

 

Dans un arrêt récent, Com. 22 juin 2022, F-D, n° 20-19.025, la Cour de cassation limite les effets de la renommée : celle-ci ne peut exclure l’usage du nom patronymique (affaire Taittinger).

 

 

 

Slogans

 

“Parce que vous le valez bien” de l’Oréal. 

 

Le slogan illustre la marque, lui donne un sens. Peut-il être protégé à titre de marque alors qu’il s’agit d’une simple combinaison de mots courants ? Oui à condition de respecter le critère de distinctivité permettant d’éviter la confusion avec des signes et produits de concurrents, et qu’ils puissent efficacement désigner une entreprise, au-delà du simple effet publicitaire.

 

Cf. L’article L. 711-1 du code de la propriété intellectuelle et l’article 4 du règlement no 207/2009 sur la marque communautaire.

 

Marques non traditionnelles

 

Les représentations en trois dimensions de la forme ou de l’emballage des produits, les couleurs, les séquences animées, les sons ou les odeurs servent de marques originales.

 

 le Traité de Singapour sur le droit des marques, entré en vigueur le 16 mars 2009, établit un cadre multilatéral pour la définition de critères relatifs à la reproduction des marques hologrammes, de mouvement, de couleur ou de position ou des marques constituées de signes non visibles dans les demandes d’enregistrement et les registres de marques.

 

Marques de position

 

Trib. EU, 4 mai 2022, Deichmann SE c. EUIPO – Munich SL, aff. T-117/21 :

Le caractère distinctif des marques de position dans le domaine des chaussures de sport doit être examiné au regard du consommateur moyen, mais en absence de certitudes, il peut être présumé, notamment au regard de l’existence de marques similaires. Ainsi, sauf à démontrer expressément l’absence de caractère distinctif, la marque ne pourra pas faire l’objet d’une annulation.

 

Les noms de domaine

 

Les marques sont à distinguer des noms de domaines en ce que ces derniers servent en premier lieu à désigner une adresse de site web ou de service internet et non des produits ou des services.

 

La réservation d’un nom de domaine n’équivaut donc pas à l’obtention d’un droit de marque.

 

Le nom de domaine peut être enregistré en tant que marque pour désigner certains produits et services (adapté en particulier en ce qui concerne la distribution de produits ou de services informatiques), et l’on peut être déchu d’un nom de domaine qui heurterait un droit de marque.

 

Les dessins et modèles 

 

Les dessins et modèles servent à protéger un dessin ou un modèle appliqué à un produit.

Ils permettent de mettre en forme un produit.

 

lls ne garantissent en eux-mêmes aucune qualité ou origine mais permettent de donner un style particulier à un produit (vêtement, voiture, etc…), et à une entreprise de se réserver ce style.

 

Les SIQO (signes de la qualité et de l’origine)

 

A la différence des marques, les SIQO ne sont pas des signes qu’un opérateur s’attribue arbitrairement, mais sont revendicables par plusieurs opérateurs sous condition de qualité et d’origine, et précisément pour permettre à ces opérateurs d’attester l’origine ou la qualité de leurs produits auprès du consommateur.

 

Ils sont créés à travers des procédures d’agrément administratif complexe, et les opérateurs souhaitant s’en prévaloir sont contrôlés par des organismes certificateurs sous l’égide, en France, de l’INAO, pour l’agroalimentaire, et de l’INPI pour les produits industriels et artisanaux.

 

Ces signes officiels bénéficient du concours d’autorités administratives (notamment INAO, DGCCRF) et d’organismes de défense pour leur contrôle, au niveau national et européen, et au niveau international, sans limitation particulière de durée. 

 

Ces organismes peuvent en particulier s’opposer à des marques, avec un rayonnement et une action internationale sur la base d’accords internationaux et de réciprocité.

 

En contentieux, quand il est faisable, la base juridique est celui

– de la concurrence déloyale (responsabilité civile)

– de la propriété intellectuelle quand l’appellation fait l’objet d’une marque collective ou de certification, 

– des textes spécifiques applicables aux AOP, IGP etc..(textes européens, code rural)

– pratiques trompeuses (droit de la consommation)

 

On distingue les signes européens et les signes nationaux, pour les produits agroalimentaires ou les produits industriels et artisanaux.

 

Pour l’agroalimentaire y inclus les vins :

 

On note en particulier : les Appellations d’origine protégée / contrôlée, les indications d’origine protégée, le label rouge, la spécialité traditionnelle garantie (STG), agriculture biologique (AB).

 

Signes européens : IGP (Indication Géographique Protégée) et AOP (Appellation d’Origine Protégée)

 

https://roquefeuil.avocat.fr/protected-designation-of-origin/

 

Les IGP permettent d’indiquer qu’un produit de l’agriculture provient ou a des liens avec telle région ou lieu, AOP désignant un lien plus fort,  et le terme accolé  “IGP” ou “AOP”(avec le logo officiel) signifie que cette indication a été vérifiée. Il s’agit d’un label de qualité et d’origine répondant à un cahier des charges et contrôlé par un organisme agréé.

 

STG (“Spécialité Traditionnelle Garantie”), AB (“Agriculture Biologique”) et label rouge sont plus centrés sur un savoir-faire que sur un territoire d’origine.

 

En particulier STG pour les recettes, hors recettes de cuisine.

 

A la différence d’un label ou d’une marque de qualité usuelle, les AOP et IGP sont soumises à un régime légal propre, avec l’appui et la surveillance des autorités administratives publiques dédiées : en particulier l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité)  et la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes).

 

Les aires géographiques délimitées, voire les aires parcellaires pour certaines AOP, peuvent bénéficier également d’une protection contre toute opération d’aménagement, d’urbanisme, d’équipement, de construction, d’exploitation du sol ou du sous-sol ou d’implantation de toute activité économique de nature à porter atteinte à l’aire ou aux conditions de production, à la qualité ou à l’image du produit AOP ou IGP. 

 

Les signes nationaux (France) : AOC et IGP (Appellation d’Origine Contrôlée, Indication géographique protégée)

 

Les signes nationaux sont la déclinaison nationale des signes européens, en particulier AOC pour les vins de France.

 

Les produits industriels et artisanaux : Les indications géographiques : l’exemple du savon de Marseille 

 

Pour bénéficier d’une indication géographique, les conditions de production ou de transformation du produit doivent respecter un cahier des charges homologué par décision du directeur général de l’INPI, selon les articles L. 721-2 et L. 721-7 du code de la propriété intellectuelle.

 

Ce cahier des charges doit préciser la délimitation de la zone géographique ou du lieu déterminé associé à l’indication géographique, à laquelle peuvent être attribuées essentiellement une qualité déterminée, une réputation ou d’autres caractéristiques de ce produit. 

 

L’INPI s’assure notamment que le périmètre de la zone ou du lieu permet de garantir que les caractéristiques du produit peuvent effectivement être attribuées à la zone géographique associée à l’indication géographique (article L. 721-3, al. 4 du code de la propriété intellectuelle).

 

Cour de cassation, ch. com., 16 mars 2022, 19-25.123

Association Savon de Marseille France c. INPI

(Rejet pourvoi c. CA Paris, pôle 5, 2e ch., 22 nov. 2019, 18/15257 ; Le cahier des charges doit mettre en évidence un lien entre la dénomination et l’origine géographique revendiquée. L’indication géographique ne peut servir à protéger un savoir-faire sur un territoire plus large que celui dont il est issu originellement.

 

AB “Agriculture biologique” : la qualité liée à l’environnement

 

La réglementation européenne et son label “AB” permettent d’identifier les produits issus de l’agriculture biologique. 

 

Accompagnés de la marque « AB », ils garantissent un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Les règles qui encadrent le mode de production biologique sont les mêmes dans toute l’Europe, et les produits importés sont soumis à des exigences équivalentes.

 

Label rouge : promouvoir une qualité supérieure

 

Le Label rouge (LR) est attribué à des denrées alimentaires ou produits agricoles non transformés qui possèdent des caractéristiques spécifiques. 

 

Grâce à des conditions particulières de production ou de fabrication, réunies dans un cahier des charges, les produits labellisés proposent un niveau de qualité supérieure.Le Label Rouge est un signe français mais il n’existe pas qu’en France (crevettes de Madagascar, saumon d’écosse…). Exemples : l’agneau fermier Label rouge, les sapins de Noël Label rouge…

 

https://roquefeuil.avocat.fr/letiquetage-des-produits-alimentaires/

 

Produits industriels et artisanaux : Le Made in France

 

Les entreprises peuvent indiquer l’origine française de leurs produits par le “Made in France” ou “Fabriqué en France”, en respectant les règles douanières.

 

Cette indication est facultative : aucune disposition ne prévoit l’obligation d’apposer un marquage d’origine, sauf pour certains produits agricoles ou alimentaires dans le cadre des réglementations sanitaires.

 

Pour porter la mention d’origine France il faut se conformer aux règles européennes sur l’”origine non préférentielle” : le fabricant peut indiquer comme origine du produit celle où a eu lieu la dernière transformation substantielle. 

 

 

L’article 39 du code des douanes réprime les mentions litigieuses pouvant laisser croire à tort au consommateur qu’un produit d’origine tierce est d’origine française alors qu’il ne répond pas aux règles d’origine non préférentielle.

 

“1. Sont prohibés à l’entrée, exclus de l’entrepôt, du transit et de la circulation, tous produits étrangers, naturels ou fabriqués, portant soit sur eux-mêmes, soit sur des emballages, caisses, ballots, enveloppes, bandes ou étiquettes, etc., une marque de produits ou de services, un nom, un signe ou une indication quelconque de nature à faire croire qu’ils ont été fabriqués en France ou qu’ils sont d’origine française.

  1. Cette disposition s’applique également aux produits étrangers, fabriqués ou naturels, obtenus dans une localité de même nom qu’une localité française, qui ne portent pas, en même temps que le nom de cette localité, le nom du pays d’origine et la mention “Importé”, en caractères manifestement apparents”

 

Cette notion d’origine des marchandises est à distinguer du label “Origine France Garantie”, qui est attribué par un organisme indépendant et obéit à un cahier des charges spécifique. 

 

L’obtention de ce label permet aux entreprises qui en font le choix de valoriser leur production nationale.

 

Concrètement, pour obtenir ce label, le produit fabriqué doit respecter les deux critères suivants :

  • le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France
  • 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France

 

Les systèmes de notation

 

Les applications de notation de produits téléchargeables sur smartphone se développent. Elles apportent au consommateur un éclairage rapide et pratique sur le produit, avant l’acte d’achat. 

 

Elles posent néanmoins régulièrement des questions de concurrence déloyale, de pratique trompeuse à l’égard du consommateur (articles L. 121-1 et suivants du Code de la consommation) et de dénigrement des entreprises victimes de mauvaises notations.

 

Ainsi la société Yuka, pour son application éponyme, s’est vue condamnée pour avoir mentionné que les nitrates sont cancérigènes (T. com. Paris, 25 mai 2021, n° 2021001119, Féd. des industriels de la charcuterie c/ YukaT. com. Aix-en-Provence, 13 sept. 2021, n° 2021F004507)

 

La difficulté est que ce type d’applications peut avoir un réel effet dénigrant pour telle ou telle entreprise dont les produits sont pourtant conformes à la réglementation.

Au-delà de l’effet dénigrant, l’application peut générer un effet de panique auprès des populations et générer des comportements hors de proportion.

Contrefaçon : comment réagir ?

 

Travailleurs des plateformes

Les conditions générales

Influenceur et contrat de marque

Marketplaces et marques

Faites-vous accompagner par un avocat en droit des marques

Influenceur et contrat avec une marque, l’avocat en droit de la propriété intellectuelle à Paris répond

L’influenceur a généralement une communauté sur un ou plusieurs réseaux sociaux type instagram, facebook, tiktok..

Faites-vous accompagner par le cabinet Roquefeuil intervenant en droit des marques

Les marques peuvent le solliciter pour qu’il commente leurs produits ou leurs services.

Quand est-on en présence d’une opération à caractère publicitaire ? L’avocat en propriété intellectuelle vous répond

La pratique d’influenceur est très encadrée dès qu’elle est identifiée comme “publicitaire”, c’est-à-dire quand l’influenceur et la marque ont conclu un accord, et que le poids de la marque se fait sentir.

La Cour de cassation rappelle que « le fait que ce message soit relayé par l’intervention d’un internaute à l’intention de son “réseau d’amis” ne lui faisait pas perdre son caractère publicitaire » (Cass. 1re civ., 3 juill. 2013, n° 12-22.633).

La publicité est soumise aux exigences induites par les pratiques commerciales trompeuses ou agressives des articles L. 121-1 et suivants du Code de la consommation, aux obligations d’identification prévues par la loi pour la confiance dans l’économie numérique (L. n° 2004-575, 21 juin 2004, dite LCEN) et la lutte contre la publicité cachée, pour ce qui est du marché français.

Quels sont les droits en jeu à prendre en considération dans un contrat avec une marque ? L’avocat en propriété intellectuelle intervient

L’influenceur a bien entendu un droit à l’image.

Mais plus généralement il a un droit à la protection de tous les attributs de sa personnalité, tels son nom et prénom.

La marque a pour l’essentiel un droit de marque, lui permettant de capitaliser la réputation de son produit ou de son service.

D’autres prestataires ont un droit d’auteur, tel le photographe ou le producteur/réalisateur.

Ce droit leur permet de revendiquer une compensation contre l’exploitation de leurs travaux, outre la rémunération qu’ils ont pu recevoir pour l’accomplissement de leur prestation.

L’ensemble de ces droits doivent donc faire l’objet de négociation et de contrat afin d’éviter au mieux les risques de réclamation.

La loi visant à encadrer l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de 16 ans sur les plateformes en ligne est parue (L. n° 2020-1266, 19 oct. 2020).

Les règles du code du travail leur sont désormais applicables (art. L. 7124-1 et s.), obligeant ainsi les parents à demander une autorisation individuelle ou un agrément auprès de l’administration.

Ces derniers ont également l’obligation de placer une partie des revenus de leur enfant à la Caisse des dépôts et consignations jusqu’à leur majorité ou leur émancipation(art. L. 7124-9).

Dans tous les cas, une déclaration doit être faite, au-delà de certains seuils de durée ou de nombre de vidéos ou de revenus tirés de leur diffusion (L. n° 2020-1266, art. 3).

Parallèlement, les plateformes de partage de vidéos sont fortement incitées, sous l’égide de l’ARCOM, à adopter des chartes favorisant l’information des mineurs sur les conséquences de la diffusion de leur image sur leur vie privée ainsi que sur les risques psychologiques et juridiques qui en découlent (L. n° 2020-1266, art. 4 et 5).

La loi ouvre aux enfants un droit à l’oubli numérique qu’ils pourront exercer seuls sans leurs parents (L. n° 2020-1266, art. 6).

 

Quel sont les écueils à éviter lors de la rédaction et de la négociation du contrat avec la marque ? L’avocat en propriété intellectuelle à Paris vous assiste

Au début d’un partenariat, on a pas forcément toutes les cartes en mains pour négocier au mieux et au plus juste.

Il convient donc de prévoir une clause de révision du contrat plus ou moins souple, permettant à un contractant de se dégager, au moins dans telles ou telles conditions.

Il s’agit aussi d’éviter les contrats trop longs ou écrits trop petits, ou renvoyant à des conditions générales, souvent piégeux, ou peu clairs.

Or les contrats peu clairs ouvrent droit à interprétation. Ils sont donc source de discussions, le plus souvent à l’avantage du cocontractant économiquement plus fort.

Contrefaçon : comment réagir ?

Les NFT et le droit d’auteur

Travailleurs des plateformes

Les conditions générales

Le design marketing

Marketplaces et marques

 

La responsabilité des marketplaces et le droit des marques

Le fait de faire de la publicité et d’offrir des produits qui portent un signe identique ou similaire à la marque enregistrée d’un tiers sans l’autorisation de ce dernier constitue une contrefaçon de marque.

Faites-vous accompagner par le Cabinet Roquefeuil intervenant en droit des marques.

Dans quelle mesure la marketplace par laquelle transite des produits sous marque peut-elle se voir inquiétée pour contrefaçon par le titulaire de la marque quand un vendeur indélicat, non autorisé par la marque, y sévit ?

Quand la plateforme se contente de stocker et d’expédier les produits vendus par des tiers qui utilisent la plateforme pour écouler leur marchandise, la CJUE estime que la marketplace ne peut être responsable de contrefaçon de marque, dans la ligne de ce que prévoit l’article 14 de la directive 2000/31/CE sur le commerce électronique, et avec la précision que la plateforme peut toujours être notifiée pour la contraindre à prendre ses responsabilités;

 
(CJUE, n°C-230/16, Arrêt de la Cour, Coty Germany GmbH contre Parfümerie Akzente GmbH, 6 décembre 2017

La question préjudicielle posée à la Cour de justice de l’Union européenne dans l’affaire Louboutin / Amazon voudrait revenir sur cette irresponsabilité.

Dans le cadre de son programme “Fulfillment by Amazon”, Amazon est en effet plus impliquée dans la commercialisation du produit du tiers vendeur, notamment la réalisation d’activités publicitaires et promotionnelles, la fourniture d’informations aux clients,  la gestion des remboursements des marchandises défectueuses, le paiement des marchandises vendues.

 

Il pourrait donc lui être reconnue une part de responsabilité.

(Affaire C-148/21 –

https://curia.europa.eu/juris/documents.jsf?oqp=&for=&mat=or&lgrec=fr&jge=&td=%3BALL&jur=C&num=C-148%252F21&page=1&dates=&pcs=Oor&lg=&pro=&nat=or&cit=none%252CC%252CCJ%252CR%252C2008E%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252Ctrue%252Cfalse%252Cfalse&language=fr&avg=&cid=8708029)

Dans le projet de directive DSA du 15 décembre 2022 (https://roquefeuil.avocat.fr/2021/01/2021-la-nouvelle-reglementation.html) (https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/library/proposal-regulation-european-parliament-and-council-single-market-digital-services-digital-services), le régime d’irresponsabilité des plateformes est toutefois maintenu pour l’essentiel, mais renforce les obligations de celles-ci :

Elles ne doivent pas laisser croire au consommateur moyen et raisonnablement averti que le produit ou service qui fait l’objet de la transaction, est fourni par la plateforme en ligne elle-même.

Elles doivent se renseigner sur le vendeur par la collecte préalable d’informations (article 22) et fournir des systèmes d’alerte plus performants (article 19)…bref elles doivent respecter toute une série de contraintes qui seront susceptibles, en cas de manquement, de déclencher leur responsabilité. A suivre.

Sur la thématique droit d’auteur : 

CJUE affaires C‑682/18 et C‑683/18 Youtube, Cyando

L’article 3 de la directive 2001/29/CE du 22 mai 2001sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information ;

L’article 14 la directive 200/31/CE du 8 juin 2000 sur le commerce électronique ;

Au regard de ces directives, la CJUE précise que la responsabilité des plateformes dans la communication en ligne de contenus protégés par le droit d’auteur ne peut être engagée si la plateforme se contente d’un rôle neutre et technique.

Ces précisions ne concernent pas l’interprétation de la nouvelle directive (UE) 2019/790 du 17 avril 2019, article 17, sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique.

Les marques et les poursuites pénales

Travailleurs des plateformes

Les conditions générales

Influenceur et contrat de marque

Le design marketing

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L’étiquetage des produits alimentaires – La labellisation

Les textes :

L’étiquetage des produits alimentaires est régi de façon générale par le règlement “INCO” n°1169/2011. C’est le secteur alimentaire qui est le plus réglementé.

Le droit de l’Union Européenne y est particulièrement présent par le biais des règlements d’application directe.

Les droits nationaux peuvent parfois y ajouter si le règlement le prévoit, ou hors du champ du règlement, s’ils ne constituent pas le délit d’entrave aux échanges communautaires.

Le règlement indique quelles sont les mentions obligatoires (dénomination de vente, ingrédients, quantité, durabilité, nom de l’exploitant et indication du lot, substances allergènes, mode d’emploi,, déclaration nutritionnelle, origine), obligatoires mais propres à certains produits, et facultatives devant respecter des contraintes.

Parmi les règlementations spéciales, on trouve les règlementations suivantes :

– Qualités nutritionnelles ou de santé (RUE 1924/2006) ;

– Régimes alimentaires (RUE 609/2013) dont nourrissons;

– Mentions valorisantes et certification (code rural français) ;

– OGM ;

– Denrées à traitement particulier :  Conserves, Surgelés, Rayonnement ionisant, Produits sous marque distributeur ;

– Signes de qualité et d’origine officiels, avec les AOP, IGP, STG (RUE 1151:2012) (RUE 1308/2013 “OCM unique” pour le viticole), – Agriculture biologique (RUE 834/2007), Label rouge (code rural), impliquant le respect d’un cahier des charges, des approbations officielles et des contraintes d’étiquetage.

– La règlementation par type de produit dont :

– Compléments alimentaires (RUE 2015/2283)(DUE 2002/46) ;

– Vins et spiritueux (RUE 110/2008);

 

 

 

Sanctions  :

par exemple :

2 ans et 300 000 euros, et plus selon les circonstances aggravantes retenues, parfois contraventions

(Code de la consommation, articles L454-1 et s; L132-2, R451-1, code de la propriété intellectuelle, code pénal, code de la santé publique…)

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Protected designation of origin Champagne and trademark law within the European Union, the issue of labelling

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