Etendre sa marque à l’international

Etendre sa marque à l’international :

Il est important de prendre en compte plusieurs facteurs. Voici quelques étapes qui peuvent vous aider :
  1. Faire des recherches de marché : Avant de vous lancer sur un nouveau marché, il est important de faire des recherches approfondies pour comprendre les habitudes de consommation, les préférences, les besoins et les tendances du marché ciblé. Il est également important d’étudier les règles et les réglementations de ce marché.

  2. Adapter sa marque au marché ciblé : Une fois que vous avez compris les habitudes de consommation et les tendances du marché, il est important d’adapter votre marque pour répondre aux besoins et aux préférences de ce marché. Cela peut impliquer des ajustements de la marque, du packaging, des offres de produits ou de services, de la communication et de la publicité.

  3. Trouver des partenaires locaux : Trouver des partenaires locaux tels que des distributeurs, des agents, des représentants ou des franchisés peut vous aider à établir votre marque dans un nouveau marché et à mieux comprendre les préférences et les habitudes de consommation locales.

  4. Planifier une stratégie de marketing efficace : Une fois que vous avez adapté votre marque et trouvé des partenaires locaux, il est important de planifier une stratégie de marketing efficace pour atteindre votre public cible. Cela peut inclure des campagnes publicitaires, des promotions, des événements ou des collaborations avec des influenceurs ou des organisations locales.

  5. Assurer la qualité de votre produit ou service : Il est important de veiller à ce que la qualité de votre produit ou service reste constante, quel que soit le marché ciblé. Cela peut nécessiter des ajustements pour répondre aux normes locales ou des certifications spécifiques.

  6. Gérer la logistique : La logistique peut être un défi majeur lors de l’expansion à l’international. Il est important de s’assurer que votre produit ou service peut être livré rapidement et efficacement à vos clients, tout en respectant les réglementations locales.

  7. Avoir une présence en ligne : Avoir une présence en ligne forte peut aider votre marque à atteindre un public plus large et à communiquer avec les clients potentiels. Il est important de créer un site web multilingue et de développer une stratégie de médias sociaux efficace pour toucher votre public cible.

En suivant ces étapes, vous pouvez étendre votre marque à l’international avec succès. Il est important de rester flexible et de s’adapter aux différents marchés pour garantir le succès de votre marque.

 

Etendre son droit de marque à l’internationnal, quelles étapes ?

 
Si vous souhaitez étendre votre droit de marque à l’international, voici les étapes à suivre :
  1. Vérifiez si votre marque est disponible : Avant de déposer une demande d’enregistrement de marque à l’international, vous devez vérifier si votre marque est disponible dans les pays où vous souhaitez l’enregistrer. Pour cela, vous pouvez effectuer une recherche de marque en ligne sur les sites des offices de la propriété intellectuelle des différents pays concernés.

  2. Déposez une demande d’enregistrement international de marque : Si votre marque est disponible dans les pays où vous souhaitez l’enregistrer, vous pouvez déposer une demande d’enregistrement international de marque auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Cette demande doit être présentée en utilisant le système de Madrid, qui permet de déposer une demande dans plusieurs pays en même temps. La demande doit être présentée dans la langue de l’office de la propriété intellectuelle du pays où vous souhaitez enregistrer votre marque.

  3. Paiement des frais de dépôt : Vous devrez payer des frais pour déposer votre demande d’enregistrement international de marque. Ces frais varient en fonction des pays dans lesquels vous souhaitez enregistrer votre marque.

  4. Examen de la demande : Après avoir déposé votre demande, l’OMPI examinera votre demande pour s’assurer qu’elle est conforme aux exigences des différents pays dans lesquels vous souhaitez enregistrer votre marque. Si votre demande est acceptée, votre marque sera enregistrée dans ces pays.

  5. Suivi de l’enregistrement de votre marque : Après l’enregistrement de votre marque, il est important de surveiller son utilisation pour éviter toute violation de votre droit de marque. Vous pouvez faire appel à des professionnels pour vous aider à surveiller l’utilisation de votre marque.

Il est important de noter que le processus d’enregistrement international de marque peut varier en fonction des pays et des régions concernés. Il est donc recommandé de se renseigner auprès des offices de la propriété intellectuelle des différents pays où vous souhaitez enregistrer votre marque pour connaître les exigences spécifiques.

Se faire assister par un avocat en droit des marques

Las herramientas legales del diseño de marketing

La responsabilité des marketplaces

¿Cómo elegir su marca?

 

 
 
 
 

 
 

Falsificación: cómo reaccionar: el abogado de propiedad intelectual de París responde

Droit d’auteur, Marques, Brevets,  Dessins et Modèles comment poursuivre ou se défendre en cas de contrefaçon suspectée ? L’avocat en propriété intellectuelle à Paris vous informe et vous conseille.

 

Le brevet d’invention, le droit d’auteur, la marque, le dessin, le modèle, sont des titres de propriété intellectuelle ; la liste n’est pas exhaustive.

Ils sont enregistrés auprès des offices de propriété intellectuelle, et c’est leur enregistrement auprès de ces offices qui établissent leur existence, sauf en ce qui concerne le droit d’auteur qui peut se prouver par tout moyen.

L’enregistrement auprès des offices n’est pas une garantie de validité du titre. Votre titre pourra donc être déclaré nul par une juridiction, s’il ne remplit pas les conditions de validité requises.

En poursuite pour faire cesser et sanctionner une contrefaçon, faut-il privilégier la voie civile ou la voie pénale ?

La voie pénale implique que le ministère public, en charge de la défense de l’ordre public et de la société en général, se saisisse de l’affaire : le poursuivant n’a donc plus la maîtrise de son affaire pour transiger sur un contentieux.

En outre, dans le cadre de la voie pénale, le poursuivant doit prouver l’intention de contrefaire, qui peut être une preuve difficile à rapporter.

La voie civile permet d’éviter ces inconvénients.

En revanche, quand on est en présence de contrefaçons en masse ou que les auteurs de la contrefaçon ne sont pas immédiatement identifiables, la voie pénale peut être privilégiée, ce qui permet de mettre en œuvre des moyens d’investigation et d’action tels que douanes et police judiciaire.

 

Contrefaçon : 

Que peut-on demander ?

En cas de copie de vos travaux, de vos productions, de vos signes, vous pouvez poursuivre le copieur sur le terrain de la contrefaçon ou de la concurrence déloyale (parasitisme).

Il convient évidemment de faire appel à un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle pour analyser la situation et déterminer dans quelles conditions vous pouvez poursuivre. 

Toute copie n’est pas poursuivable, et la portée de ce que vous pouvez demander (interdictions, dédommagements) est à géométrie variable.

Vous pouvez aussi demander des mesures préventives d’interdiction, des saisies, des mesures de production d’information sur l’étendue de la contrefaçon.

Une quinzaine de directives et deux règlements de l’Union européenne s’appliquent au droit d’auteur. Ces textes mettent en œuvre les traités internationaux qui existent sur le sujet (OMPI, APDIC, Rome, Berne).

En France, la directive (UE) 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE, (directive “DANUM”), été transposée 

 

  • par l’ordonnance n° 2021-580 du 12 mai 2021 pour ce qui concerne les articles 13 et 17 : les « fournisseurs de services de partage de contenus en ligne » peuvent être responsables des contenus contrefaisants téléversés par leurs utilisateurs ;

 

  • par la loi ° 2019-775 pour ce qui concerne l’article 15, en créant un droit voisin au profit des agences de presse et des éditeurs de presse

 

En matière de marque, de brevet, de dessins et modèles, les principes sont les mêmes.

 

Contrefaçon : Quels sont les moyens de défense ?

Celui qui est suspecté de contrefaçon peut se défendre en indiquant 

  • qu’il est le légitime détenteur ou utilisateur du droit (contentieux de la titularité) ;
  • que le droit qu’on lui oppose n’est pas valide, ou est périmé, ou ne trouve pas à s’appliquer (hors territoire, par exemple) ;
  • qu’il bénéficie de l’application d’une exception ; 
  • (permet de réduire l’attaque) que la contrefaçon ne cause pas de préjudice ; 

 

Le cabinet Roquefeuil avocats, spécialisé en droit de la propriété intellectuelle, vous accompagne sur ces sujets.

Ver también : Cesión de derechos de autor

Remuneración por trabajo y pago de derechos de autor, las cuestiones - el abogado de la propiedad intelectual responde

Brevet : un logiciel est-il brevetable ?

 

En dehors de la contrefaçon de propriété intellectuelle, que peut-on poursuivre ?, comment défendre le patrimoine immatériel de l’entreprise ? : 

 

La propriété intellectuelle ne permet de sanctionner que certains actes, et ne permet pas d’empêcher la libre concurrence.

Une entreprise peut chercher à protéger son patrimoine sur d’autres terrains que la propriété intellectuelle : 

  • action en concurrence déloyale et en parasitisme ;
  • violation du secret de fabrique, du secret d’affaires ; 
  • violation du contrat …

 

Las herramientas legales del diseño de marketing

 

Marque, Appellation, Made in France, Label…

 

Protéger et valoriser le patrimoine et le savoir-faire

 

Le Design marketing

 

Où et quoi vendre, avec quelle image de marque ?

 

Logos, charte graphique, Scénographie de magasins, Packaging sont autant d’outils permettant de créer l’image de l’entreprise, du service ou du produit.

 

Les outils juridiques au service de cette image permettent de à la fois de signifier une qualité du produit et de protéger cette image contre l’usurpation, il s’agit pour l’essentiel des marques, dessins et modèles et signes de qualité.

 

Les marques 

 

La marque est un signe distinctif enregistré désignant des services ou des produits.

 

Il s’agit d’un nom ou d’un dessin, d’un son… sous lequel seront distribués ces produits et services.

 

On peut choisir comme marque n’importe quel signe normal qui ne soit pas déjà pris.

 

La marque permet d’attester que tel produit qui porte une marque provient de telle entreprise, titulaire de cette marque.

 

Si le produit, ou le service, a du succès, la marque gagnera en réputation, et les produits vendus sous cette marque s’écouleront plus aisément.

 

La marque patrimoniale

 

La marque patrimoniale est une marque qui obéit au régime classique des marques et qui fait référence au patrimoine et à l’histoire d’un pays. Il peut s’agir du patrimoine culturel, architectural, territorial, artisanal et industriel.

 

C’est un nom qui a une histoire qui s’insère elle-même dans l’histoire de ce pays.

 

La marque patrimoniale est donc constitué d’un nom à la fois  prestigieux dans le pays considéré et auquel est associé un récit déjà ancien. Son titulaire la promeut en faisant référence à ce récit ancien.

 

Par exemple, la marque “Michelin” en France.

 

D’autres marques prestigieuses ou répandues ne font pas référence à un récit ancien mais à d’autres valeurs telles que les valeurs du sport ou de l’innovation, par exemple la marque “Nike”.

 

Les marques patrimoniales ne sont donc pas forcément adaptées à tout type de produits. 

 

Elles paraissent adaptées pour le secteur du luxe ou pour le secteur viticole (la marque patrimoniale y est non amortissable) et alimentaire.

 

Elles peuvent éventuellement se heurter à des indications de provenance (appellations et indications d’orignie), mais en principe leur antériorité prévaut.

 

La marque patrimoniale a une grande valeur, car les produits qui la porteront s’écouleront plus facilement et plus rapidement.

 

D’où l’intérêt pour le titulaire de la marque de protéger cette marque et de lui associer des produits de qualité.

 

Il s’agit d’un type de marque présentant certaines caractéristiques mais qui obéit au régime classique et général des marques en termes de dépôt, de titularité, de validité, de déchéance. 

 

La notion de notoriété est toutefois attachée à ce type de marque : avantages : 

 

La marque “notoire” peut se passer d’un enregistrement de marque et porte sur des produits ou services précis.

 

La marque de “renommée” est une marque enregistrée mais peut être opposée à ceux qui voudraient l’utiliser pour couvrir des produits et services autres que ceux désignés à l’enregistrement, à l’encontre du principe de spécialité qui limite la marque aux produits et services désignés dans l’enregistrement.

Par exemple Coca Cola portant sur les sodas pourra se défendre contre une marque similaire qui porterait sur des chaussures.

 

Dans un arrêt récent, Com. 22 juin 2022, F-D, n° 20-19.025, la Cour de cassation limite les effets de la renommée : celle-ci ne peut exclure l’usage du nom patronymique (affaire Taittinger).

 

 

 

Slogans

 

“Parce que vous le valez bien” de l’Oréal. 

 

Le slogan illustre la marque, lui donne un sens. Peut-il être protégé à titre de marque alors qu’il s’agit d’une simple combinaison de mots courants ? Oui à condition de respecter le critère de distinctivité permettant d’éviter la confusion avec des signes et produits de concurrents, et qu’ils puissent efficacement désigner une entreprise, au-delà du simple effet publicitaire.

 

Cf. L’article L. 711-1 du code de la propriété intellectuelle et l’article 4 du règlement no 207/2009 sur la marque communautaire.

 

Marques non traditionnelles

 

Les représentations en trois dimensions de la forme ou de l’emballage des produits, les couleurs, les séquences animées, les sons ou les odeurs servent de marques originales.

 

 le Traité de Singapour sur le droit des marques, entré en vigueur le 16 mars 2009, établit un cadre multilatéral pour la définition de critères relatifs à la reproduction des marques hologrammes, de mouvement, de couleur ou de position ou des marques constituées de signes non visibles dans les demandes d’enregistrement et les registres de marques.

 

Marques de position

 

Trib. EU, 4 mai 2022, Deichmann SE c. EUIPO – Munich SL, aff. T-117/21 :

Le caractère distinctif des marques de position dans le domaine des chaussures de sport doit être examiné au regard du consommateur moyen, mais en absence de certitudes, il peut être présumé, notamment au regard de l’existence de marques similaires. Ainsi, sauf à démontrer expressément l’absence de caractère distinctif, la marque ne pourra pas faire l’objet d’une annulation.

 

Les noms de domaine

 

Les marques sont à distinguer des noms de domaines en ce que ces derniers servent en premier lieu à désigner une adresse de site web ou de service internet et non des produits ou des services.

 

La réservation d’un nom de domaine n’équivaut donc pas à l’obtention d’un droit de marque.

 

Le nom de domaine peut être enregistré en tant que marque pour désigner certains produits et services (adapté en particulier en ce qui concerne la distribution de produits ou de services informatiques), et l’on peut être déchu d’un nom de domaine qui heurterait un droit de marque.

 

Les dessins et modèles 

 

Les dessins et modèles servent à protéger un dessin ou un modèle appliqué à un produit.

Ils permettent de mettre en forme un produit.

 

lls ne garantissent en eux-mêmes aucune qualité ou origine mais permettent de donner un style particulier à un produit (vêtement, voiture, etc…), et à une entreprise de se réserver ce style.

 

Les SIQO (signes de la qualité et de l’origine)

 

A la différence des marques, les SIQO ne sont pas des signes qu’un opérateur s’attribue arbitrairement, mais sont revendicables par plusieurs opérateurs sous condition de qualité et d’origine, et précisément pour permettre à ces opérateurs d’attester l’origine ou la qualité de leurs produits auprès du consommateur.

 

Ils sont créés à travers des procédures d’agrément administratif complexe, et les opérateurs souhaitant s’en prévaloir sont contrôlés par des organismes certificateurs sous l’égide, en France, de l’INAO, pour l’agroalimentaire, et de l’INPI pour les produits industriels et artisanaux.

 

Ces signes officiels bénéficient du concours d’autorités administratives (notamment INAO, DGCCRF) et d’organismes de défense pour leur contrôle, au niveau national et européen, et au niveau international, sans limitation particulière de durée. 

 

Ces organismes peuvent en particulier s’opposer à des marques, avec un rayonnement et une action internationale sur la base d’accords internationaux et de réciprocité.

 

En contentieux, quand il est faisable, la base juridique est celui

– de la concurrence déloyale (responsabilité civile)

– de la propriété intellectuelle quand l’appellation fait l’objet d’une marque collective ou de certification, 

– des textes spécifiques applicables aux AOP, IGP etc..(textes européens, code rural)

– pratiques trompeuses (droit de la consommation)

 

On distingue les signes européens et les signes nationaux, pour les produits agroalimentaires ou les produits industriels et artisanaux.

 

Pour l’agroalimentaire y inclus les vins :

 

On note en particulier : les Appellations d’origine protégée / contrôlée, les indications d’origine protégée, le label rouge, la spécialité traditionnelle garantie (STG), agriculture biologique (AB).

 

Signes européens : IGP (Indication Géographique Protégée) et AOP (Appellation d’Origine Protégée)

 

https://roquefeuil.avocat.fr/protected-designation-of-origin/

 

Les IGP permettent d’indiquer qu’un produit de l’agriculture provient ou a des liens avec telle région ou lieu, AOP désignant un lien plus fort,  et le terme accolé  “IGP” ou “AOP”(avec le logo officiel) signifie que cette indication a été vérifiée. Il s’agit d’un label de qualité et d’origine répondant à un cahier des charges et contrôlé par un organisme agréé.

 

STG (“Spécialité Traditionnelle Garantie”), AB (“Agriculture Biologique”) et label rouge sont plus centrés sur un savoir-faire que sur un territoire d’origine.

 

En particulier STG pour les recettes, hors recettes de cuisine.

 

A la différence d’un label ou d’une marque de qualité usuelle, les AOP et IGP sont soumises à un régime légal propre, avec l’appui et la surveillance des autorités administratives publiques dédiées : en particulier l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité)  et la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes).

 

Les aires géographiques délimitées, voire les aires parcellaires pour certaines AOP, peuvent bénéficier également d’une protection contre toute opération d’aménagement, d’urbanisme, d’équipement, de construction, d’exploitation du sol ou du sous-sol ou d’implantation de toute activité économique de nature à porter atteinte à l’aire ou aux conditions de production, à la qualité ou à l’image du produit AOP ou IGP. 

 

Les signes nationaux (France) : AOC et IGP (Appellation d’Origine Contrôlée, Indication géographique protégée)

 

Les signes nationaux sont la déclinaison nationale des signes européens, en particulier AOC pour les vins de France.

 

Les produits industriels et artisanaux : Les indications géographiques : l’exemple du savon de Marseille 

 

Pour bénéficier d’une indication géographique, les conditions de production ou de transformation du produit doivent respecter un cahier des charges homologué par décision du directeur général de l’INPI, selon les articles L. 721-2 et L. 721-7 du code de la propriété intellectuelle.

 

Ce cahier des charges doit préciser la délimitation de la zone géographique ou du lieu déterminé associé à l’indication géographique, à laquelle peuvent être attribuées essentiellement une qualité déterminée, une réputation ou d’autres caractéristiques de ce produit. 

 

L’INPI s’assure notamment que le périmètre de la zone ou du lieu permet de garantir que les caractéristiques du produit peuvent effectivement être attribuées à la zone géographique associée à l’indication géographique (article L. 721-3, al. 4 du code de la propriété intellectuelle).

 

Cour de cassation, ch. com., 16 mars 2022, 19-25.123

Association Savon de Marseille France c. INPI

(Rejet pourvoi c. CA Paris, pôle 5, 2e ch., 22 nov. 2019, 18/15257 ; Le cahier des charges doit mettre en évidence un lien entre la dénomination et l’origine géographique revendiquée. L’indication géographique ne peut servir à protéger un savoir-faire sur un territoire plus large que celui dont il est issu originellement.

 

AB “Agriculture biologique” : la qualité liée à l’environnement

 

La réglementation européenne et son label “AB” permettent d’identifier les produits issus de l’agriculture biologique. 

 

Accompagnés de la marque « AB », ils garantissent un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Les règles qui encadrent le mode de production biologique sont les mêmes dans toute l’Europe, et les produits importés sont soumis à des exigences équivalentes.

 

Label rouge : promouvoir une qualité supérieure

 

Le Label rouge (LR) est attribué à des denrées alimentaires ou produits agricoles non transformés qui possèdent des caractéristiques spécifiques. 

 

Grâce à des conditions particulières de production ou de fabrication, réunies dans un cahier des charges, les produits labellisés proposent un niveau de qualité supérieure.Le Label Rouge est un signe français mais il n’existe pas qu’en France (crevettes de Madagascar, saumon d’écosse…). Exemples : l’agneau fermier Label rouge, les sapins de Noël Label rouge…

 

https://roquefeuil.avocat.fr/letiquetage-des-produits-alimentaires/

 

Produits industriels et artisanaux : Le Made in France

 

Les entreprises peuvent indiquer l’origine française de leurs produits par le « Made in France » ou « Fabriqué en France », en respectant les règles douanières.

 

Cette indication est facultative : aucune disposition ne prévoit l’obligation d’apposer un marquage d’origine, sauf pour certains produits agricoles ou alimentaires dans le cadre des réglementations sanitaires.

 

Pour porter la mention d’origine France il faut se conformer aux règles européennes sur l’”origine non préférentielle” : le fabricant peut indiquer comme origine du produit celle où a eu lieu la dernière transformation substantielle. 

 

 

L’article 39 du code des douanes réprime les mentions litigieuses pouvant laisser croire à tort au consommateur qu’un produit d’origine tierce est d’origine française alors qu’il ne répond pas aux règles d’origine non préférentielle.

 

“1. Sont prohibés à l’entrée, exclus de l’entrepôt, du transit et de la circulation, tous produits étrangers, naturels ou fabriqués, portant soit sur eux-mêmes, soit sur des emballages, caisses, ballots, enveloppes, bandes ou étiquettes, etc., une marque de produits ou de services, un nom, un signe ou une indication quelconque de nature à faire croire qu’ils ont été fabriqués en France ou qu’ils sont d’origine française.

  1. Cette disposition s’applique également aux produits étrangers, fabriqués ou naturels, obtenus dans une localité de même nom qu’une localité française, qui ne portent pas, en même temps que le nom de cette localité, le nom du pays d’origine et la mention « Importé », en caractères manifestement apparents”

 

Cette notion d’origine des marchandises est à distinguer du label “Origine France Garantie”, qui est attribué par un organisme indépendant et obéit à un cahier des charges spécifique. 

 

L’obtention de ce label permet aux entreprises qui en font le choix de valoriser leur production nationale.

 

Concrètement, pour obtenir ce label, le produit fabriqué doit respecter les deux critères suivants :

  • le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France
  • 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France

 

Les systèmes de notation

 

Les applications de notation de produits téléchargeables sur smartphone se développent. Elles apportent au consommateur un éclairage rapide et pratique sur le produit, avant l’acte d’achat. 

 

Elles posent néanmoins régulièrement des questions de concurrence déloyale, de pratique trompeuse à l’égard du consommateur (articles L. 121-1 et suivants du Code de la consommation) et de dénigrement des entreprises victimes de mauvaises notations.

 

Ainsi la société Yuka, pour son application éponyme, s’est vue condamnée pour avoir mentionné que les nitrates sont cancérigènes (T. com. Paris, 25 mai 2021, n° 2021001119, Féd. des industriels de la charcuterie c/ YukaT. com. Aix-en-Provence, 13 sept. 2021, n° 2021F004507)

 

La difficulté est que ce type d’applications peut avoir un réel effet dénigrant pour telle ou telle entreprise dont les produits sont pourtant conformes à la réglementation.

Au-delà de l’effet dénigrant, l’application peut générer un effet de panique auprès des populations et générer des comportements hors de proportion.

Falsificación: ¿cómo reaccionar?

 

Trabajadores de plataforma

Las condiciones generales

Contrato de influencer y marca

Mercados y marcas

Obtenga ayuda de un abogado especializado en marcas

Influencer y contrato con una marca, responde el abogado en derecho de propiedad intelectual en París

El influencer suele tener una comunidad en una o varias redes sociales como instagram, facebook, tiktok.

Las marcas pueden pedirle que comente sus productos o servicios.

¿Cuándo existe una operación publicitaria? El abogado especializado en propiedad intelectual le responde

La práctica del influencer queda muy enmarcada en cuanto se identifica como "publicidad", es decir, cuando el influencer y la marca han llegado a un acuerdo y se siente el peso de la marca.

El Tribunal de Casación recordó que "el hecho de que este mensaje fuera retransmitido por un internauta a su "red de amigos" no le hacía perder su carácter publicitario" (Cass. 1re civ., 3 de julio de 2013, n° 12-22.633).

La publicidad está sujeta a los requisitos de prácticas comerciales engañosas o agresivas de Artículos L. 121-1 y siguientes del Código de Consumolos requisitos de identificación del ley para la confianza en la economía digital (L. n° 2004-575, 21 de junio de 2004dijo LCEN) y la lucha contra la publicidad encubierta, en lo que respecta al mercado francés.

¿Cuáles son los derechos en juego que deben tenerse en cuenta en un contrato de marca? El abogado especializado en propiedad intelectual interviene

El influencer tiene, por supuesto, derecho a la imagen.

Pero, de forma más general, tiene derecho a la protección de todos los atributos de su personalidad, como su nombre y apellidos.

La marca dispone esencialmente de un derecho de marca que le permite capitalizar la reputación de su producto o servicio.

Otros proveedores tienen derechos de autor, como el fotógrafo o el productor/director.

Este derecho les permite reclamar una indemnización por la explotación de su trabajo, además de cualquier remuneración que hayan podido recibir por la realización de su trabajo.

Por lo tanto, todos estos derechos deben negociarse y contratarse para evitar al máximo el riesgo de reclamaciones.

Se ha publicado la ley destinada a regular la explotación comercial de la imagen de menores de 16 años en plataformas en línea (L. n° 2020-1266, 19 oct. 2020).

Ahora se les aplican las normas del Código Laboral (art. L. 7124-1 y ss.)Para ello es necesario que los padres soliciten una autorización individual o la aprobación de la administración.

Estos últimos también están obligados a depositar una parte de los ingresos de sus hijos en la Caisse des dépôts et consignations hasta que alcancen la mayoría de edad o se emancipen(art. L. 7124-9).

En todos los casos, debe realizarse una declaración, por encima de determinados umbrales de duración o número de vídeos o de ingresos procedentes de su distribución (L. n° 2020-1266, art. 3).

Al mismo tiempo, se anima encarecidamente a las plataformas de intercambio de vídeos a que, bajo los auspicios de la ARCOM, adopten cartas para informar a los menores sobre las consecuencias de la difusión de su imagen en su vida privada y los riesgos psicológicos y jurídicos que conlleva. (L. n° 2020-1266, art. 4 y 5).

La ley otorga a los niños un derecho al olvido digital que pueden ejercer solos sin sus padres (L. n° 2020-1266, art. 6).

 

¿Cuáles son los escollos que hay que evitar al redactar y negociar el contrato con la marca? El abogado de propiedad intelectual en París le asiste

Al principio de una asociación, uno no tiene necesariamente todas las cartas en la mano para negociar de la manera mejor y más justa.

Por lo tanto, es necesario prever una cláusula de revisión más o menos flexible en el contrato, que permita al contratista renunciar, al menos en tales o cuales condiciones.

También es importante evitar los contratos demasiado largos o redactados en letra demasiado pequeña, o que remitan a condiciones generales, que suelen ser confusas o poco claras.

Los contratos poco claros están abiertos a la interpretación. Por lo tanto, son fuente de discusión, normalmente en beneficio de la parte contratante económicamente más fuerte.

Falsificación: ¿cómo reaccionar?

CLF y derechos de autor

Trabajadores de plataforma

Las condiciones generales

Diseño de marketing

Mercados y marcas

Obtenga ayuda de un abogado especializado en marcas

Responsabilidad del mercado y derecho de marcas

Anunciar y ofrecer productos con un signo idéntico o similar a la marca registrada de un tercero sin el permiso de este último constituye una infracción de marca.

¿Hasta qué punto el mercado por el que transitan los productos de marca puede ser impugnado por infracción por el titular de la marca cuando en él opera un vendedor sin escrúpulos, no autorizado por la marca?

Cuando la plataforma se limita a almacenar y enviar mercancías vendidas por terceros que utilizan la plataforma para vender sus mercancías, el TJUE sostiene que el mercado no puede ser responsable de la infracción de marca, en línea con lo previsto en el artículo 14 de la Directiva 2000/31/CE sobre el comercio electrónico, y con la aclaración de que siempre se puede notificar a la plataforma para obligarla a asumir su responsabilidad;

 
(TJUE, n°C-230/16, Sentencia del Tribunal, Coty Germany GmbH contra Parfümerie Akzente GmbH, 6 de diciembre de 2017.

La cuestión prejudicial planteada al Tribunal de Justicia de la Unión Europea en el asunto Louboutin/Amazon pretende invertir esta irresponsabilidad.

En el marco de su programa "Fulfillment by Amazon", Amazon se implica de hecho más en la comercialización del producto del vendedor tercero, incluyendo la realización de actividades publicitarias y promocionales, el suministro de información a los clientes, la tramitación de las devoluciones de mercancías defectuosas y el pago de las mercancías vendidas.

 

Por lo tanto, podría ser considerado responsable.

(Asunto C-148/21 -

https://curia.europa.eu/juris/documents.jsf?oqp=&for=&mat=or&lgrec=fr&jge=&td=%3BALL&jur=C&num=C-148%252F21&page=1&dates=&pcs=Oor&lg=&pro=&nat=or&cit=none%252CC%252CCJ%252CR%252C2008E%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252C%252Ctrue%252Cfalse%252Cfalse&language=fr&avg=&cid=8708029)

En el proyecto de Directiva DSA de 15 de diciembre de 2022 (https://roquefeuil.avocat.fr/2021/01/2021-la-nouvelle-reglementation.html) (https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/library/proposal-regulation-european-parliament-and-council-single-market-digital-services-digital-services), el sistema de no responsabilidad de las plataformas se mantiene en esencia, pero refuerza sus obligaciones:

No deben inducir al consumidor medio, razonablemente informado, a creer que el producto o servicio objeto de la transacción lo proporciona la propia plataforma en línea.

Deben obtener información sobre el vendedor recabando información por adelantado (artículo 22) y proporcionar sistemas de alerta más eficaces (artículo 19)... en resumen, deben cumplir toda una serie de obligaciones que, en caso de incumplimiento, pueden desencadenar su responsabilidad. Continuará.

Sobre el tema de los derechos de autor : 

Asuntos C-682/18 y C-683/18 del TJUE Youtube, Cyando

Artículo 3 de la Directiva 2001/29/CE, de 22 de mayo de 2001, relativa a la armonización de determinados aspectos de los derechos de autor y derechos afines a los derechos de autor en la sociedad de la información;

Artículo 14 de la Directiva 200/31/CE de 8 de junio de 2000 sobre el comercio electrónico;

A la luz de estas directivas, el TJUE aclara que las plataformas no pueden ser consideradas responsables de la comunicación en línea de contenidos protegidos por derechos de autor si la plataforma se limita a desempeñar un papel neutral y técnico.

Estas aclaraciones no afectan a la interpretación de la nueva Directiva (UE) 2019/790 de 17 de abril de 2019, artículo 17, sobre derechos de autor y derechos afines en el mercado único digital.

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Etiquetado de productos alimentarios - Etiquetado

Los textos :

El etiquetado de los productos alimentarios se rige en general por el reglamento "INCO" n°1169/2011. El sector alimentario es el más regulado.

El derecho de la Unión Europea está especialmente presente a través de los reglamentos directamente aplicables.

En ocasiones, las legislaciones nacionales pueden añadirse si el Reglamento así lo prevé, o fuera del ámbito de aplicación del Reglamento, si no constituyen un delito de obstaculización del comercio comunitario.

El reglamento especifica qué información es obligatoria (denominación de venta, ingredientes, cantidad, durabilidad, nombre del operador e indicación del lote, sustancias alergénicas, instrucciones de uso, declaración nutricional, origen), cuál es obligatoria pero específica para determinados productos, y cuál es facultativa y debe cumplir ciertas restricciones.

Entre las normativas especiales se incluyen las siguientes:

- Cualidades nutricionales o sanitarias (Reglamento UE 1924/2006) ;

- Dietas (UE 609/2013) incluidos los lactantes;

- Etiquetas de valoración y certificación (código rural francés) ;

- GMOS ;

- Alimentos con tratamiento especial: enlatados, congelados, radiación ionizante, productos de marca propia;

- Signos oficiales de calidad y origen, con DOP, IGP, ETG (UE 1151:2012) (UE 1308/2013 "OCM única" para el vino), - Agricultura ecológica (UE 834/2007), Label rouge (código rural), que implica el cumplimiento de pliegos de condiciones, autorizaciones oficiales y limitaciones de etiquetado.

- Reglamentos por tipo de producto, incluyendo :

- Complementos alimenticios (Reglamento UE 2015/2283)(Directiva UE 2002/46) ;

- Vino y bebidas espirituosas (Reglamento UE 110/2008);

 

 

 

Sanciones :

por ejemplo:

2 años y 300.000 euros, y más dependiendo de las circunstancias agravantes, a veces una multa

(Código de Consumo, artículos L454-1 y siguientes; L132-2, R451-1, Código de Propiedad Intelectual, Código Penal, Código de Salud Pública...)

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Denominación de origen protegida Champán y derecho de marcas en la Unión Europea, la cuestión del etiquetado

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