Le nuove linee guida e raccomandazioni della CNIL sui cookie e sui tracciatori di tutti i tipi.

Les lignes directrices (délibération 2020-091) et les recommandations CNIL (délibération 2020-092) du 17 septembre 2020 viennent préciser les règles en matière de consentement, dans le prolongement de la directive ePrivacy (2002/58/CE) et des lignes directrices du Comité européen de la protection des données du 4 mai 2020 (5/2020), du RGPD et de l’article 82 de la loi Informatiques et Libertés, des précédenntes délibérations CNIL et des décisions du Conseil d’Etat.

Les traceurs non purement techniques doivent faire l’objet d’une information et d’un consentement. C’est le principe exposé à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés.

Cela concerne en particulier les “cookies HTTP, par lesquels ces actions de lecture ou écriture sont le plus souvent réalisées, mais également d’autres technologies telles que les « local shared objects » appelés parfois les « cookies Flash », le « local storage » mis en œuvre au sein du standard HTML 5, les identifications par calcul d’empreinte du terminal ou « fingerprinting », les identifiants générés par les systèmes d’exploitation (qu’ils soient publicitaires ou non : IDFA, IDFV, Android ID, etc.), les identifiants matériels (adresse MAC, numéro de série ou tout autre identifiant d’un appareil), etc”.

Les lignes directrices précisent que ce principe s’applique indépendamment du fait que les données collectées soient à caractère personnel ou non, sans bien entendu exclure le RGPD et la loi Informatique et Liberté qui restent applicables et prioritaires sur le sujet des données à caractère personnel – “parfois directement identifiantes (par exemple, une adresse électronique) et souvent indirectement identifiantes (par exemple, l’identifiant unique associé à un cookie, une adresse IP, un identifiant du terminal ou d’un composant du terminal de l’utilisateur, le résultat du calcul d’empreinte dans le cas d’une technique de « fingerprinting », ou encore un identifiant généré par un logiciel ou un système d’exploitation)”.

Responsables conjoints :

L’ensemble des acteurs qui interviennent sur des traceurs de mesure d’audience qui traitent de données personnelles sont considérés comme responsables conjoints, et doivent respecter la règlementation française.

“Le Conseil d’Etat a jugé, dans sa décision du 6 juin 2018, qu’au titre des obligations qui pèsent sur l’éditeur de site, figurent celle de s’assurer auprès de ses partenaires, d’une part, qu’ils n’émettent pas, par l’intermédiaire du site de l’éditeur, des traceurs qui ne respectent pas la règlementation applicable en France et, d’autre part, celle d’effectuer toute démarche utile auprès d’eux pour mettre fin à des manquements”.

En matière de sous-traitance :

“La Commission rappelle que l’éditeur d’un site qui dépose des traceurs doit être considéré comme un responsable de traitement, y compris lorsqu’il sous-traite à des tiers la gestion de ces traceurs mis en place pour son propre compte”, et “qu’un acteur qui stocke et/ou accède à des informations stockées dans l’équipement terminal d’un utilisateur exclusivement pour le compte d’un tiers doit être considéré comme sous-traitant. Elle rappelle, à cet égard, que si une relation de sous-traitance est établie, le responsable de traitement et le sous-traitant doivent établir un contrat ou un autre acte juridique précisant les obligations de chaque partie, dans le respect des dispositions de l’article 28 du RGPD”.

Consentement :

La CNIL indique que « les possibilités de paramétrage des navigateurs et des systèmes d’exploitation ne peuvent, à eux seuls, permettre à l’utilisateur d’exprimer un consentement valide ».

Sur les cookies walls (l’utilisateur ne peut accéder au site s’il n’accepte pas les cookies), la CNIL indique que la méthode est licite mais qu’elle ne devrait pas dispenser qu’une information précise soit fournie sur les différentes finalités poursuivies par les traitements effectués, et recommande ainsi, à l’instar de ce qu’on peut déjà voir sur certains sites, qu’une information de second niveau soit fournie, permettant à l’utilisateur de personnaliser ses choix.

Une acceptation globale des conditions générales d’utilisation du site ne respecte pas le principe du consentement spécifique.

Le consentement suppose une action positive. La simple poursuite de la navigation ou l’utilisation de cases pré-cochées par défaut sont insuffisantes. Il ne s’agit pas toutefois de gêner la navigation. Le refus et le retrait du consentement doivent être facilités.

Les lignes directrices et les recommandations donnent des suggestions, des indications, des exemples.

Preuve :

La recommandation suggère des solutions en matière de conservation de la preuve du consentement, par exemple, “les différentes versions du code informatique utilisé par l’organisme recueillant le consentement peuvent être mises sous séquestre auprès d’un tiers, ou, plus simplement, un condensat (ou « hash ») de ce code peut être publié de façon horodatée sur une plate-forme publique, pour pouvoir prouver son authenticité a posteriori”.

Lignes directrices
Recommandation

Droit des cookies : les recommandations CNIL

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Accompagnement sur les contrats informatiques

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Legge sui cookie, la bozza di raccomandazioni

Aggiornamento: 17 febbraio 2022:

Le nuove linee guida e raccomandazioni della CNIL sui cookie e sui tracciatori di tutti i tipi.

 

La questione è disciplinata dall'Articolo 82 della Legge francese sulla protezione dei dati, che recepisce l'Articolo 5(3) della Direttiva 2002/58/CE del 12 luglio 2002 sulla privacy e le comunicazioni elettroniche (Direttiva e-Privacy sui metadati), modificata nel 2009 (Direttiva 2009/136/CE).

Quando il cookie elabora dati personali, si applicano anche il RGPD e la Direttiva 2016/680 del 27 aprile 2016, nota come Direttiva "Polizia-Giustizia", testi che affrontano specificamente la questione del trattamento dei dati personali (rispetto ad altri tipi di dati). Questi testi sono anche recepiti o ripresi dalla Legge sulla Protezione dei Dati.

Gli organi amministrativi incaricati di queste questioni: CNIL (bozza di raccomandazione del 14 gennaio 2020, attualmente ancora in forma di bozza), GEPD (Comitato europeo per la protezione dei dati, ex "linee guida G29″ sul consenso del 28 novembre 2017, WP 259 rev. 01)) hanno fornito i loro approcci, anche la CGUE (CGUE 1 ottobre 2019, aff. C-673/17, Planet49).

Si può notare che, per qualsiasi tipo di tracker (e non solo per il tradizionale web cookie), è necessario il consenso specifico e positivo dell'utente di Internet sulle finalità e sui responsabili del trattamento, sull'esatta portata del suo consenso (in particolare sulla sua durata), in particolare per quanto riguarda gli audience tracker.

Ciò richiede una chiara informazione preventiva nell'ambito di una politica specifica.

Anche il cookie puramente "tecnico", necessario per il corretto funzionamento tecnico del servizio, non dovrebbe sfuggire a questo requisito, secondo la CNIL.

Il semplice rimando dell'utente di Internet alle impostazioni del browser per bloccare o selezionare i cookie non è sufficiente.

L'editore di un contenuto online non potrà scaricare la propria responsabilità sull'intermediario tecnico o sull'agenzia di comunicazione a cui si rivolge, per quanto riguarda i traccianti del pubblico e i traccianti depositati da terzi, nel senso che potrà sempre essere perseguito in prima linea.

Un'analisi di conformità si concentrerà quindi sulla qualificazione dei diversi tipi di cookie, delle loro finalità e dei loro gestori, al fine di identificare l'esatto regime legale applicabile ad essi, e quindi di impostare le procedure di consenso appropriate.

Potrebbe essere necessario un contratto molto dettagliato con un gestore del consenso, soprattutto perché un sito web è in continua evoluzione e i consensi vengono dati per periodi e scopi limitati, e perché i tracker possono cambiare o essere modificati: il consenso dovrà quindi essere adattato o richiesto frequentemente. L'utente dovrebbe anche essere in grado di ritirare il consenso in qualsiasi momento.

La prova del consenso e della conformità dovrà essere disponibile, con audit e meccanismi di deposito e archiviazione.

https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/projet_de_recommandation_cookies_et_autres_traceurs.pdf

Il Consiglio di Stato 19 giugno 2020 ha messo in discussione la raccomandazione della CNIL sui cookie da parete, suggerendo che la possibilità di negare l'accesso a un sito in caso di rifiuto dei cookie è legittima.

Impegno nei confronti di carte e contratti IT

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